Les truffes ont une saveur et un arôme incomparables qui sont en fait assez difficiles à caractériser simplement parce qu'il n'y a aucun ingrédient qui soit parallèle à une profondeur de saveur aussi élégante et à un arôme enivrant. Récoltées avec soin en France et Italie, ces truffes surgelées vous offrent toute la saveur et l’arôme authentique des truffes fraîchement récoltées. Depuis plus de trente ans que ces concours ont lieu, des races très différentes y ont participé. Je me disais que je n’avais que vingt-huit ans quand je vous rencontrai, que vous en aviez presque vingt-deux ; je rapprochais les distances, je me livrais à de faux espoirs. Pour ne pas faillir, j’ai donc mis Madeleine entre vous et moi, et je vous ai destiné l’un à l’autre, en m’élevant ainsi des barrières entre nous deux. Il y a eu toute une vie emportée, jalouse, furieuse, pendant les deux mois qui se sont écoulés entre la nouvelle que me donna ma mère de votre liaison avec lady Dudley et votre arrivée. J’acceptai courageusement une vie de souffrances pour ne pas vous perdre ; et je souffris avec amour en voyant que nous étions attelés au même joug.
Nous retrouvons cette dénomination sur d’autres produits, tels que les champignons de Paris ou les choux de Bruxelles. Oui, cette saison de combats fut un secret entre Dieu et moi. Si vos destinées s’unissaient, elle serait plus heureuse que ne le fut sa mère. À vos papilles ! Si vous m’aimez trop pour m’obéir, si vous ne voulez pas épouser Madeleine, vous veillerez du moins au repos de mon âme en rendant monsieur de Mortsauf aussi heureux qu’il peut l’être. Quant à Madeleine, elle se mariera ; puissiez-vous un jour lui plaire ! Elle inclina la tête et je sortis. Elle croyait que les autres devaient être excellents pour son ami ; elle avait été si bien aveuglée par son amour qu’elle n’avait pas soupçonné l’inimitié Truffe noire de Bagnoli sa fille. J’ai préféré Madeleine à Jacques, parce que Madeleine devait être à vous. Quand j’ai bien su que j’étais aimée autant que je vous aimais moi-même et que je n’étais trahie que par la nature et non par votre pensée, j’ai voulu vivre…
Je veux être aimée par vous dans les miens. N’ayant pu être à vous, je vous lègue mes pensées et mes devoirs ! Si vous avez été pour beaucoup dans mes fautes, vous avez été pour beaucoup dans l’exercice de mes devoirs. En acquérant ainsi le droit de continuer mon œuvre à Clochegourde, vous effaceriez des fautes qui n’auront pas été suffisamment expiées, bien que pardonnées au ciel et sur la terre, car il est généreux et me pardonnera. Quand les Indiens labourent la terre, ils recueillent un grand nombre de tubercules que la charrue met à découvert ; puis ils parquent leurs porcs sur le terrain labouré. Il est des personnes que nous ensevelissons dans la terre, mais il en est de plus particulièrement chéries qui ont eu notre cœur pour linceul, dont le souvenir se mêle chaque jour à nos palpitations ; nous pensons à elles comme nous respirons, elles sont en nous par la douce loi d’une métempsycose propre à l’amour. On les trouvera donc à leur place, sous les dénominations consacrées par Petit ; le meilleur guide que nous connaissions pour la Cuisine russe.
’était plus temps. Dieu m’avait mise sous sa protection, pris sans doute de pitié pour une créature vraie avec elle-même, vraie avec lui, et que ses souffrances avaient souvent amenée aux portes du sanctuaire. Il a cependant écrit, sous ta dictée, l’adresse : 18, rue de Laval. Cette dernière preuve de sa tendresse me fit bien mal. Je suis, vous le voyez, toujours égoïste ; mais n’est-ce pas la preuve d’un despotique amour ? Soyez auprès de monsieur de Mortsauf comme est une sœur de charité auprès d’un malade, écoutez-le, aimez-le ; personne ne l’aimera. J’étais aussi une de ces filles de la race déchue que les hommes aiment tant. Autrefois j’étais disposée à murmurer, mais depuis que vous êtes demeuré près de moi, j’ai repris quelque gaieté dont monsieur de Mortsauf s’est bien trouvé. Vous vous souvenez de la maladie que fit monsieur de Mortsauf. Mon bien-aimé, Dieu m’a jugée, monsieur de Mortsauf me pardonnera sans doute ; mais vous, serez-vous clément ? La grandeur de mes passions a réagi sur mes facultés, j’ai regardé les tourments que m’infligeait monsieur de Mortsauf comme des expiations, et je les endurais avec orgueil pour insulter à mes penchants coupables.