Les truffes étant des espèces de truffes souterraines, elles peuvent parfois être difficiles à trouver. Le chien étant au point, le moment est venu de vérifier les capacités acquises et d’avoir la confirmation, sur des truffières spontanées ou naturelles, l’assimilation du dressage. Les truffières sont là ! Si un souffle d’air ou un vent fort caresse ou balaie la campagne, l’approche et la recherche devront s’effectuer face au vent pour favoriser la perception des émanations. Si l’homme avait compris quelque chose à la vie qu’on lui donnait pour en jouir et non pas pour la diminuer au nom de je ne sais quel respect dit humain, il aurait, depuis beau jour, construit et le temple de l’esprit et le palais des grâces, nous serions plus heureux, nous vivrions plus longtemps, au moins plus fort. Les récompenses « vocales » et les caresses ne sont pas exclues et peuvent, au contraire, faire partie du remerciement. Ses repas seront diminués et régulés pendant le temps de l'éducation en fonction des récompenses absorbées au cours des séances.
Le cœur battant, on prend la provision de récompenses. Pauvre cœur ! Il n’y a encore que ta Catau, vois-tu ! Chestif, m. C’est pauure, miserable, infortuné, Miser, Egens, Infelix, Picardis Questif, quasi Quæstuarius, à Quaerendo, Mendicus. C’est elle qui leur donne ce velouté, ce moelleux, que rien ne peut remplacer, et qui fait justement la qualité des sauces qui en sont tirées. Nous n’avions pas de Bastille, c’est vrai ; mais, en revanche, que de forteresses et de prisons ! On ne peut pas donner de temps précis, mais je pense que deux heures peuvent paraître suffisantes pour des truffes odorantes placées à 10cm de profondeur environ. Avant d’entreprendre la recherche, laisser passer un laps de temps qui permettra au parfum des truffes de Bourgogne d’atteindre la surface du sol et estompera l’odeur de votre piste. Ces chiens naissent avec le nez pigmenté, mais perdent leur pigmentation avec le temps. En théorie, tous les chiens sont capables de chercher des truffes grâce à la combinaison de leur odorat et d’un entraînement approprié. Il avait essayé, me dit-il sérieusement, de faire les expériences dont il était parlé dans ce petit livre ; mais il n’avait jamais pu ni faire tomber de la pluie, ni voiler la lune d’un nuage, ni même faire danser les chèvres.
Une mouche dérangée s’envole, indice certain d’un parfum sortant du sol.« Truffe … Son nez fin et mince était d’une idéale délicatesse ; un sourire à la Léonard de Vinci, avec plus de tendresse et moins d’ironie, faisait prendre aux lèvres des sinuosités adorables ; le col, flexible, un peu ployé sous la tête, s’inclinait en avant et se perdait dans une demi-teinte argentée qui eût pu servir de lumière à une autre figure. Il avance lentement, les mouvements latéraux de son nez utiles à déterminer l’endroit précis diminuent d’amplitude et enfin s’arrêtent complètement. « Truffe », coup de nez par ci, coup de nez par là. Bien entendu, au coup de patte, commandement « assis », découvrir, prendre dans sa main truffe et récompense, bien faire sentir avant de récompenser. Recouvrir de 2 ou 3 cm de sable ou de terre meuble l’ensemble truffe et récompense, et cela toujours hors de la vue du chien. Placer le pied délicatement sur la truffe et la récompense, sans appuyer ni écraser.
Si d’instinct, il ne cherche pas à gratter avec la patte, gratter vous-même, Fraîche Tuber Brumale légèrement avec le doigt au ras de la semelle et retirer le pied. Les mouvements libérés (le pied ne recouvrant plus la truffe) vont permettre de se déplacer lentement en incitant le chien à chercher. La préparation des récompenses, placées dans le récipient que le chien commence à connaître lui indique ce qu’on va lui demander, ce qu’il devra faire. Nous plaçons les matelotes hors série, et en tête des poissons d’eau douce, parce qu’une grande partie de ceux-ci peuvent être traités par ce mode et que la préparation est la même pour tous. L’orchestre, arrivant de tous côtés à grand renfort de voitures, de dîners pris en route, de rafraîchissements copieux, de prétentions exorbitantes, se croisait avec les confiseurs chargés de boîtes, de paniers et de plateaux, tandis que les jardiniers encombraient tout de leurs caisses ; un va-et-vient, un tapage, un tohu bohu, au milieu duquel mon nom retentissait de toutes parts, tandis qu’une foule de réclamations, plus ou moins bizarres, m’accostaient chapeau bas. Plus grande cognoissance de cause, Disceptatio maior.